Depuis bientôt 30 ans l’Association des Résidents de CEntral Parc participe à la vie de quartier du Parc en donnant aux habitants l’occasion de se rencontrer, se parler, s’entraider en participant à toutes sortes d’activités et d’animations.
En particulier, l’ARCEP s’intéresse à « l’urbanisme et l’environnement, parce que vivre mieux, c’est plus facile dans un quartier bien fait.
Le nôtre est encore en construction et les habitants veulent être associés aux décisions d’aménagement. L’association, au plus prés des habitants, constitue un canal privilégié pour connaître les souhaits des résidents et les faire remonter aux autorités compétentes: rencontres avec la Mairie, l’EPAD, la Préfecture, enquêtes, information, participation et pétition ! » cf. cette page et celle-ci.
C’est à ce titre et également missionné par l’Assemblée générale des copropriétaires de Central Parc (résolution n°12 du 16 juin 2009) que l’ARCEP souhaite s’exprimer sur le devenir de l’École d’Architecture qui jouxte notre résidence.
Depuis 2003, et donc depuis maintenant 6 ans ce bâtiment propriété de l’État est totalement inoccupé et en situation de déshérence.
Parfois pillé, parfois squatté, l’état de ce bâtiment peut être constaté dans ce reportage réalisé en septembre 2007 … 2 ans après la situation est encore plus préoccupante …
Les habitants et l’ARCEP ont interpellé les autorités publiques de nombreuses fois (ie lettre de l’ARCEP à la mairie, ou cet article).
En 2008, la mairie a missionné un cabinet d’architecte (AMAR) qui a produit un dossier consultable de 87 pages qui à le mérite de faire un état de la situation, poser des questions et proposer des solutions dont certaines ne sont pas sans inquiéter les riverains.
En particulier page 38, une nouvelle route d’une largeur de 16 mètres est proposée :
Difficile de se projeter dans un avenir du quartier du parc et de l’École d’Architecture, sans s’intéresser à ces concepteurs initiaux, ce qui à motivé leur démarche, inspiré leur vision …
C’est en 1970 que l’architecte Kalisz réalise l’École d’Architecture avant que Jacques Sgard conçoive le parc dont André Malraux fut l’inspirateur initial.
L’architecte-paysagiste Jacques Sgard énonçait ainsi sa vision : « Un jardin naturel dans un milieu artificiel » et « Le végétal est un élément fondamental (…) Un parc libre comme celui de la Défense, n’atteint jamais son état définitif, … » (Extrait de « Le parc André Malraux » ed JDG).
Dixit le site de la ville : « Le parc départemental André-Malraux constitue un véritable « poumon vert » de 25 hectares. Il est bordé d’équipements de proximité (…) et d’envergure métropolitaine (le théâtre des Amandiers, l’école de danse de l’Opéra de Paris, l’ancienne École d’architecture). »
A l’image de ce parc, les modes de transports sont « doux » : la marche et les transports en commun, au détriment délibéré de l’automobile.
A tel point que, bien des personnes, passent sur les cotés du quartier et ou dessous sans en soupçonner l’existence.
Les 2 routes significatives (Salvador Allende & 3 Fontanots) sont coupées en 2 par le RER et son parking pour inciter les automobilistes à abandonner leur véhicule …. même les voitures de Google peinent à traverser le quartier 😉 voir notre article sur le sujet.
Aujourd’hui, après 2 chocs pétroliers, l’enfouissement de l’A14, le projet des terrasses, l’annonce de grands projets de transports public, la prise de conscience collective de principes d’écologie et de développement durable …
… il semble paradoxal d’envisager la création d’une nouvelle route, alors qu’une adaptation légére du schéma ci dessous semble possible.
Ensuite en fonction de la nature du bâtiment, l’importance d’une liaison automobile peut être relative : ie maison de retraite, école …
Sources ARCEP : Didier Président, Charles Webmestre
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